Gestion d’énergie sous X : les bons réflexes

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Le passage à Mac OS X lorsqu’on est utilisateur d’ordinateur portable nécessite une attention particulière. Les services de réseaux et l’usage de la mémoire tirent sur les batteries. Sans parler des différentes extensions utilisables. Une gestion mesurée et attentive s’avère nécessaire. Tour d’horizon des grands points à observer de près.

Comme sous Mac OS 9.x, l’utilisation de Mac OS X sur un portable à la Pomme nécessite qu’on attache de l’importance à la configuration de la machine en mode nomade. Les particularités du fonctionnement de Mac OS X obligent l’utilisateur à un minimum d’attention. Les raisons tiennent aux services disponibles sur le nouveau système d’Apple et notamment ceux liés à la gestion de la mémoire. Lorsque la machine ne dispose pas d’une mémoire vive très importante, le système utilise un espace spécifique de 80 Mo sur le disque dur, appelé mémoire virtuelle, auquel il accède dès qu’il est confronté à des limitations dans l’utilisation d’une ou de plusieurs applications. Les accès fréquents au disque dur nécessitent de l’énergie et drainent les réserves d’autonomie de la machine. L’utilisateur de portable sous Mac OS X aura donc à coeur de gonfler sa machine en mémoire vive. Les prix actuellement particulièrement bas de la mémoire vive facilitent le passage à X. Les fanatiques du Mac les plus expérimentés conseillent de disposer de 384 Mo de Ram au minimum pour éviter de réaliser de trop fréquents accès au volume embarqué (bien loin des 128 Mo conseillés par Apple). Un bon paramétrage de celui-ci peut paraître également nécessaire et notamment, pour ceux qui désireraient s’y essayer, la réalisation d’une partition de 80 Mo dédiée à la mémoire virtuelle. Cet espace s’avère suffisant à l’inverse de ce que nous vous indiquions dans l’édition du 14 septembre 2001 concernant l’optimisation de la mémoire virtuelle (nous conseillions de réserver un espace disque multiple de 80 Mo en fonction de la mémoire vive disponible). A condition de savoir utiliser Mac OS X comme administrateur (root), la méthodologie décrite s’avère payante et donne accès à des performances intéressantes même sur de « vieilles » machines. Nous y reviendrons.

Au rayon des autres nécessités concernant le matériel, notons plusieurs remarques de bon sens lors de l’utilisation du portable hors secteur : ne pensez pas utiliser le lecteur de DVD si vous désirez aussi travailler. Celui-ci mettra votre batterie à plat le temps de la lecture du film. Même chose pour tout ce qui concerne les extensions et notamment les baies d’extension habituellement trouvées sur les PowerBook G3, qui mettent les réserves d’énergie à rude épreuve. Tout comme les PC-Card, qu’il est sans doute préférable de désactiver à moins d’en avoir besoin. Désactivez également le modem si vous ne surfez pas et évitez d’utiliser les haut-parleurs de la machine. Préférez-leur un bon casque audio, qui consomme moins de courant ! Comme sur le système 9.x, minimisez la luminosité de votre écran qui s’avère l’un des plus importants facteurs de consommation en électricité. Lancez également les Préférences système pour affiner l’utilisation de la batterie dans le tableau d’économie d’énergie. Là, il est possible de régler le temps de mise en veille de la machine, de l’écran et/ou du disque dur séparément ou simultanément. Enfin, Mac OS X étant en mesure de se réveiller presque instantanément, n’hésitez pas à passer en veille dès que vous arrêtez de travailler pendant un certain temps. Toutes les applications restent ouvertes durant la phase d’inutilisation, mais vous y gagnez la désactivation des ressources matérielles et prolongerez d’autant l’autonomie de l’ordinateur. Des remarques de bon sens dont certaines valent pour les machines tournant sous une version antérieure du logiciel système.